Le pas de la porte à peine franchit , l’ombre se profile devant moi sur l’asphalte noire de la route.
Elle me précède sans m’attendre même lorsque j’allonge mon pas, l’accélère. Tenace , elle refuse d’être rejointe, même lorsque le pas se fait de course, elle m’essouffle cette ombre , rien à faire , je renonce et la laisse face à mon pas.
A t-elle sur estimé ses forces? Sur le chemin du retour c’est elle qui peine à me rejoindre, elle qui s’essouffle derrière moi, sur mes pas. Sans rancune , je lève le pas, l’attends patiemment , rien n’y fait.
Elle me suit tout le long du chemin et …quelques cent mètres avant la maison disparait , sans un mot . Sans un mot dans le ciel ombrageux, dans le ciel soudain nuageux.
Tellement heureuse de te « re »lire … Figure-toi que ce matin, mon ombre à fait pareil … Elle courait … Je m’essoufflais de la suivre le long de la mer … Elle voulait absolument jouer avec les vagues .. Pfff ! Je l’ai laissée faire et mes pieds ont été tout mouillés !
Bises de La Panne